REVISTA TRIPLOV
de Artes, Religiões e Ciências


nova série | número 31 | setembro | 2012

 
 

 

 

RICHARD KHAITZINE

La Joconde[1]

                                                                  
 

EDITOR | TRIPLOV

 
ISSN 2182-147X  
Contacto: revista@triplov.com  
Dir. Maria Estela Guedes  
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  Réponse aux historiens d’art ignares et aux journalistes qui se complaisent dans l’information people…

 

    Périodiquement, Mona Lisa fait la une de l’actualité. Ces jours-ci tous les medias se sont faits l’écho d’une découverte présentée comme sensationnelle : la découverte d’un manuscrit du XVIe siècle, faite par le responsable de la bibliothèque d’Heidelberg, attesterait – le conditionnel s’impose ! – que le modèle de la Joconde aurait été la femme d’un soyeux du nom de Gioconda. Précision amusante, cette même bibliothèque d’Heidelberg a acheté l’un de mes livres, Le Guide de Bagatelle, afin de l’ajouter à son fond.  Toujours est-il qu’on ne voit pas en quoi l’information est un scoop puisque, en l’occurrence, il s’agit de la thèse officielle propagée depuis au moins un siècle par les experts officiels, dont on se demande bien où ils ont appris à disserter des œuvres d’art. Pourquoi « tartiner » autant sur un événement somme toute mineur ? Serait-ce afin de faire oublier l’activité frénétique de  notre nouveau monarque national et ses lois de régression sociale. À moins qu’il ne s’agisse de faire l’impasse sur le scandale d’un mini krach boursier provoqué par des spéculateurs professionnels qui se sont faits une spécialité de racheter à la baisse quand l’affolement des petits épargnants augmente l’effondrement des cours sciemment provoqué ? Et puis, il y a ce nouveau scandale, entachant la réputation d’un grand groupe bancaire, et qui menace de devenir un scandale étatique, lors même que des journaleux aux ordres s’évertuent à nous convaincre qu’un jeune « trader » a pu jongler avec 20 à 40 milliards d’euros et en perdre 5, sans que sa hiérarchie ne soit au courant. En tant que fondé de pouvoirs d’une grande banque – c’était dans une autre vie… –  on aura du mal à me convaincre de la véracité d’un tel scénario. Bref, passons et tirons la chasse afin d’évacuer les étrons !

   Mais revenons à ce non événement concernant la Joconde de laquelle on nous avait déjà seriné qu’elle était enceinte, ou nouvellement accouchée, parce que portant un voile. Quant aux Japonais, nouvelles technologies aidant, ils  nous annoncent qu’ils vont pouvoir nous restituer la voix de la Joconde et celle de Da Vinci en prime. La connerie humaine est décidemment sans bornes ! Il est vrai que les jobards et autres gogos ne manquent pas. Dans les années 60-70, on leur avait déjà vendu la prétendue photo du Christ, agonisant sur la croix, et prétendument prise dans le passé par le Père Pellegrino, savant physicien du Vatican, ce même Vatican à la foi et à la sainteté douteuse, puisqu’il fut compromis jusqu’au sommet de la tiare dans le scandale du Banco Ambrosiano, banque du trône de Saint-Pierre et dont Clearstream (la machine à laver l’argent sale)  est une émanation directe… Il nous faudra reparler de tout ceci un jour si cela vous intéresse et je vous invite à le dire sur le forum. D’ailleurs l’histoire de la chrétienté et des Papes est indissociable de celle de l’ésotérisme dont elle fut le fossoyeur.

 

  Il y a bien un secret Leoardo da Vinci, mais il se situe aux antipodes des âneries colportées et instillées au sein de supports sirupeux. Quel est le secret de Mona Lisa ? Qui fut le modèle de Leonardo Da Vinci ? Répondre à ces questions nécessite un périple fascinant dans l'Italie de la Renaissance, Florence et la cour des Médicis. Il faut également s’enquérir du mystère des toiles de Poussin, s’intéresser aux énigmes littéraires de Shakespeare, et aux étranges confidences de Maurice Leblanc, auteur d'Arsène Lupin, relatives à Rennes-le-Château. Ce tableau, l'un des plus célèbres du monde, méritait bien que lui soit consacré un livre entier. Contrairement à ce que prétendent les historiens d'art, le mystère de La Joconde ne s'explique aucunement par la présence d'un voile qui attesterait du fait que la femme ayant servi de modèle était enceinte. Ce voile, par définition, sert à voiler, à cacher. Que peut-il vouloir occulter, dérober à la vue ? Un enseignement de nature ésotérique. Mais pour comprendre l'oeuvre du génial Leonardo da Vinci, encore faut-il connaître le milieu où put s'épanouir son talent. Ce milieu, ce fut la cité artistique de Florence, au sein de la cour fastueuse de Laurent de Médicis, dit Laurent le Magnifique. Laurent le Magnifique éprouva un amour malheureux pour la belle Lucrezia Donati. Hélas, la famille de la jeune fille refusa la mésalliance. Désespéré, Laurent crut mourir. Ce fut alors qu'il rencontra l'homme qui devait exercer une réelle et profonde influence sur son destin : Monseigneur Alberti. Son mentor lui fit oublier sa douleur en lui faisant découvrir les chemins de la Connaissance. Les amours de Laurent et de Lucrézia furent transposés à Vérone et Shakespeare en fit son immortel chef d’œuvre : Roméo et Juliette. Lorsque le roi François Ier revint en France, il ramena dans ses bagages le livre de Monseigneur Alberti : Le Songe de Poliphile, le premier livre d’alchimie imprimé. Le roi de France était accompagné de Leonardo da Vinci, lequel emportait plusieurs toiles, dont la Joconde. On voit mal un peintre célèbre ne pas livrer une commande qui lui avait sans doute été payée – ou qui, du moins, avait fait l’objet d’une avance, selon l’usage. Par conséquent, ce tableau n’était aucunement un portrait. Il s’agit d’ne allégorie, c'est-à-dire une invitation à en découvrir le sens en analysant les éléments qui le composent. Rien n'est fortuit dans cette toile, ni la position des bras et des mains, pas plus que les paysages situés en arrière plan, paysages situés dans le sud ouest de la France, où se trouvait le monastère de Joucou, dont l’étymologie est Jocundo.  Le nom même de cette allégorie aurait dû conduire les experts à comprendre de quoi il s'agissait. En effet, Lisa est le diminutif d'Elisabeth - étymologie : celle qui tire sa clarté ou sa lumière du soleil, autrement dit... la Lune. Quant à la clé de son énigmatique sourire, elle réside tout bonnement dans le latin subridere (sourire, rire en dessous, sous cape, sous le voile...) Mais chut ! Ici, nous touchons à un secret que les anciens avaient pour coutume de n'évoquer que sous le sceau de la Rose...Il existe bien un code Da Vinci, mais soyez sûrs que les américains, fussent-ils talentueux, ne risquent pas de le déchiffrer. En vous souhaitant de vous amuser, bien cordialement. Le complément indispensable pour comprendre l’histoire et les secrets de la peinture française est un autre livre… celui qui vous est présenté ci-après :   

 

 

Les faiseurs d'or de Rennes-le-Château : énigme sacrée ou sacrée énigme ?


- Richard Khaitzine - éditions MCOR Christienne, Apremont, France

«Il est là, mort...», tel est le message découvert par mon ami l'ex-chanteur du groupe Les Enfants Terribles et filleul de Jean Cocteau, après qu'il eût déchiffré les documents ayant appartenu à l'Abbé Saunière, curé de l'église de Rennes-le-Château. Qui est la victime ? Qu'est devenu le corps ? Mystères ! Pour comprendre, il est nécessaire de connaître l'entourage de ce prêtre aux activités «peu catholiques» et qui scandalisa ses contemporains par ses agissements singuliers et ses dépenses pharaoniques. (...)

 

 

Chers Amis Lecteurs, anciens et nouveaux,

  J'ai le plaisir de vous annoncer la réédition de l'un de mes ouvrages les plus recherchés, Les Faiseurs d'or de Rennes-le-Château, entièrement remanié et considérablement augmenté. Toujours soucieux de vous satisfaire et de vous informer en vous amusant, j'ai rédigé cet ouvrage à l'intention d'un large public, sans pour autant sacrifier la qualité de l'écriture. Par suite, mes éditeurs et moi-même avons résolu de vous offrir un véritable thriller spirituel, valorisé par sa présentation luxueuse, digne d'un livre d'art. Le texte de cette nouvelle version réjouira ceux d'entre-vous qui se passionnent pour cette affaire et souhaitent savoir qui fut l'abbé Saunière, comme les amateurs de symbolisme. Je suis sûr qu'ayant lu Le Code da Vinci, vous aurez à coeur de pénétrer les véritables secrets d'une histoire qui inspira son auteur. En découvrant les mystères des Bergers d'Arcadie, vous serez étonnés de constater qu'il existe un code Nicolas Poussin qui n'a rien à envier à celui de Leonardo da Vinci. Je vous souhaite donc un passionnant voyage dans le temps, en compagnie des sociétés secrètes, des Rose-Croix, des alchimistes et des mystères de l'Église. Sachez, aussi, que je suis toujours disponible afin de répondre aux questions que vous pourriez vous poser à la fin de votre lecture. Cordialement,

Richard Khaitzine

 

 

La présentation de l'éditeur :

   «Il est là, mort...», tel est le message découvert par l'ex-chanteur du groupe «Les Enfants Terribles» et filleul de Jean Cocteau, après qu'il eût déchiffré les documents ayant appartenu à l'Abbé Saunière, curé de l'église de Rennes-le-Château.

Qui est la victime ? Qu'est devenu le corps ? Mystères ! Pour comprendre, il est nécessaire de connaître l'entourage de ce prêtre aux activités «peu catholiques» et qui scandalisa ses contemporains par ses agissements singuliers et ses dépenses pharaoniques.

- Qui fut Henri Boudet, curé de l'église de Rennes-les-Bains, personnage érudit et auteur d'un étrange livre codé ?

- Quelles furent les relations de Saunière avec son supérieur hiérarchique Monseigneur de Bonnechose, curieux prélat, vénérant Saint Hermès et Saint Lupin et qui baptisa un enfant nommé Maurice Leblanc ?

Au fil des pages, le lecteur croisera la Diva Emma Calvé, grande amie de Georgette Leblanc, Gérard de Nerval, le poète qui en savait trop et le paya de sa vie, Cyrano de Bergerac... et se profilant, en arrière plan, l'ombre des Cathares, des Templiers, des Rose-Croix, du Comte de Saint-Germain, de l'énigmatique Masque de Fer, des Alchimistes: Nicolas Flamel et Fulcanelli.

Enfin, et se laissant guider par Les Toiles, Les Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin, et La Joconde de Léonard de Vinci, le lecteur découvrira l'identité de la victime, la seule menant Au Nom de la...

 

 

Les premières lignes Extrait de l'introduction :

Lorsque je fis paraître la première édition du présent livre, intitulé Les Faiseurs d'Or de Rennes-le-Château, j'étais loin de connaître l'ensemble de la topographie des lieux, et encore moins toutes les ramifications de cette étrange affaire. Mon premier contact avec le site de Rennes-le-Château s'effectua lors d'un séjour de quatre semaines à Rennes-les-Bains, durant l'été 1987. J'eus la chance de découvrir certains éléments qui devaient m'éclairer quant au mystère de l'histoire de Bérenger Saunière, histoire devenue célèbre sous le nom «d'affaire de l'abbé aux milliards». Dans les années qui suivirent, je revins trois fois sur ces lieux, bien moins attiré par le secret de Rennes-le-Château que par la beauté d'un paysage qui exerce une indicible fascination sur ceux qui en découvrent les charmes.

Durant mes différents séjours, j'eus le plaisir de rencontrer nombre de personnalités de la région, puis d'entamer, par la suite, une correspondance avec d'autres. C'est ainsi, qu'en compagnie de plusieurs amis, je passais un après-midi, en contrebas de Rennes-le-Château, à discuter d'Alchimie avec mon estimé confrère et ami, ayant occulté son état civil derrière les pseudonymes d'Urbain de Larouanne et d'H. Elie, sans doute le meilleur connaisseur en matière de topographie locale, et dont les livres sont l'indice d'une excellente approche de la Sainte Science, plus connue du grand public sous le nom d'Alchimie.
Quant à Alain Feral, ancien chanteur du groupe Les Enfants Terribles et filleul de Jean Cocteau, j'eus le plaisir de le revoir à Paris, il y a de cela quelques années. Alain, esprit original est l'auteur des singuliers et passionnants Dossiers de Rennes-le-Château, la Clef du Royaume des morts. On lui doit plusieurs découvertes - et non des moindres - permettant de se faire une idée plus précise de ce lieu étrange où se déroulèrent des faits déconcertants, insolites et énigmatiques.

 

 

Une découverte dérangeante…

  Lorsque je fis publier la première version des Faiseurs d’or de Rennes-le-Château, au sein duquel je privilégiais déjà la piste alchimique, je fus pris à parti par un certain nombre d’individus préférant exploiter le serpent de mer du fumeux Prieuré de Sion. Depuis, mon confrère et ami Thierry Garnier a réussi à produire le relevé (partiel) du contenu de la bibliothèque de l’abbé Saunière. Ce relevé se montre intéressant à plus d’un titre. Bien qu’on ne trouve aucun ouvrage ayant trait à la magie, à l’alchimie ou à l’ésotérisme, on relève deux titres qui attirent l’attention : La pierre philosophale de l'abbé Jean Grange et L'élixir de longue vie de Raoul de Navery. Notez, au passage, que le nom de l’abbé Grange sonne comme une bonne blague. En effet, il fut également l’auteur du Trésor du souterrain, ce qui donne à entendre : « J’engrange le trésor du souterrain » ! Thierry relève, également, un roman de Paul Féval, l’auteur du Bossu – et ce qui se sait moins d’ouvrages historiques très sérieux, notamment concernant les sociétés discrètes ou secrètes, dont les Carbonari.  Dans Le poisson d’or, on découvre un Monsieur Corbières demeurant à Rennes… mais en Bretagne. Et Thierry Garnier de penser que certains vont juger son « argumentation illusoire ». Que Thierry se rassure, ce ne sera pas mon cas, d’autant qu’il existe un autre roman populaire, écrit celui-là par Xavier de Montépin, qui mérite le détour. Son titre ? Le médecin des pauvres. Nous passerons sur les allusions à l’alchimie, nous contentant de retenir que le premier chapitre est intitulé… La nuit du 17 janvier !  Cela ne tirerait guère à conséquence si, une page plus loin on ne lisait : « Pierre Prost appartenait à la grande famille de ces hommes marqués au front d’un sceau divin et de qui l’on peut dire, au jour de leur mort : Ils ont passé sur la terre en faisant du bienhttp://www.portail-rennes-le-chateau.com/bibliotheque_sauniere.htm - 29#29 … » Cette allusion à la Franc-maçonnerie et aux « chevaliers bienfaisants

 

  [1] Lire La Joconde, histoire, secret et énigmes, éditions le Mercure Dauphinois.
 

 

Revista InComunidade (Porto)

 

 

 

 

RICHARD KHAITZINE (FRANCE)
Écrivain, romancier, historien, critique d’art et scénariste français, né le 20 septembre 1947 à Paris et demeurant à Paris. Il est issu d’une famille de juifs russes émigrés d’Odessa en 1914. Au cours de sa carrière d’écrivain, il a publié une trentaine d’essais, dont plusieurs sont devenus des livres de référence, sur des sujets aussi divers que la littérature, la peinture, la Franc-maçonnerie, le symbolisme, les religions et l’hermétisme. Tous ces travaux font une large part à l’histoire de l’alchimie, aux arts et traditions populaires qui en sont les véhicules. Il est l’auteur, également, de deux romans.
Il a participé au colloque de Lisbonne en 1999 et à celui de Quinta da Regaleira en 2009. Richard Khaitzine se définit comme «un agitateur d’idées, un penseur libre, un résistant qui refuse le terrorisme intellectuel et la pensée stérilisée imposés par ceux qui séquestrent la culture dans des nécropoles dont ils se sont autoproclamés les gardiens. » Il est membre de la Société des gens de lettres depuis 1998. Quelques titres publiés : * La langue des Oiseaux (tome 1) Le second tome consacré à Georges Perec et à Raymond Roussel est en cours de publication. * De la Parole voilée à la Parole perdue
* Marie Madeleine et Jésus. * Quand la Terre gronde. * La Joconde, histoire, secrets et énigme. * Le Comte de Saint-Germain, hypothèse et affabulations.
* Peter Pan… pour une lecture intelligente des contes.
Sa biographie complète est visible sur Wikipédia
E-mail:
r.khaitzine1@aliceadsl.fr

 

 

© Maria Estela Guedes
estela@triplov.com
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