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REVISTA TRIPLOV
de Artes, Religiões e Ciências
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Si la fin du monde n’a pas eu lieu en 1999 (1), comme le laissaient
entendre les fameuses Centuries de Nostradamus, personne ne peut
nier, à moins d’être d’une absolue mauvaise foi, que la fréquence et
l’ampleur des catastrophes s’accélèrent. Aussi nous a-t-il semblé utile
d’offrir aux lecteurs de Top Secret quelques informations
permettant de comprendre l’avenir de notre planète à la lumière des
enseignements des anciens. À cette fin, nous vous proposons une série de
trois articles. Le premier sera consacré à la fin des temps, le
second traitera du passage de l’ère des Poissons à l’ère du Verseau
et le troisième évoquera les bouleversements climatiques observés
depuis quelques années.
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DIREÇÃO |
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Maria Estela Guedes |
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RICHARD KHAITZINE
Apocalypse now?
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Richard Khaitzine |
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Introduction. |
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Toutes les
traditions, qu’il s’agisse des assyriens, des grecs, des iraniens, des
hébreux, des mayas, des indiens d’Amérique du nord, des chinois ou des
hindous, rapportent les mêmes événements dramatiques ayant affecté la
vie de notre planète. Elles mentionnent un phénoménal déluge qui serait
advenu il y a environ 12 000 ans. Ce fut à cette époque qu’aurait
disparu un continent entier : l’Atlantide. À travers toutes les époques,
des prophéties font état d’une catastrophe susceptible de provoquer la
fin du monde. À ces prophéties, il convient de rattacher les apparitions
mariales : La Salette, Fatima etc. L’Ancien Testament et le
Nouveau Testament regorgent de prophéties du même type. L’Apocalypse,
dit de Jean (2), même si son titre doit se traduire par « révélation »
et non par « fin du monde », nous annonce d’épouvantables catastrophes.
Le gotha scientifique se montre rassurant, éludant l’hypothèse de la fin
prématurée de notre civilisation, et préfère se complaire dans un
discours visant à accréditer une histoire de l’humanité longue de
plusieurs milliards d’années. Pourtant, cette vision est démentie
catégoriquement par les recherches archéologiques. Ce que nous savons de
l’histoire humaine ne permet guère de remonter à plus de 6000 ans,
c’est-à-dire aux civilisations assyrienne et mésopotamienne. Il y a là
assurément un paradoxe. Devons-nous en conclure que l’histoire de
l’humanité connut des interruptions cycliques puis redémarra ? La
disparition inexpliquée des animaux préhistoriques pourrait bien
s’expliquer par un cataclysme de cet ordre. Enfin, qui nous dira
pourquoi les Gaulois, ainsi que cela fut longuement enseigné, ne
craignaient qu’une chose « que le ciel leur tombe sur la tête ! » Ne
faut-il pas voir dans cette hantise, profondément ancrée dans
l’inconscient collectif, le souvenir d’une catastrophe dont leurs
ancêtres furent les témoins effrayés et impuissants ? À toutes ces
questions nous allons nous efforcer d’apporter des réponses claires et
sérieuses. |
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Scénarii pour auteurs en quête de
catastrophes… |
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Souvenez-vous… Bruce Willis doit sauver la planète. Cette fois l’ennemi
est de taille et la menace vient de l’espace. Il s’agit d’une météorite.
L’accroche du film Armaguedon, disait avec humour : « Vous
aviez des projets ? Dommage ! Les scénaristes américains,
toujours en quête de sensationnel et d’efficacité, sont de grands
consommateurs en matière de catastrophes, enchaînant les films mettant
en scène des météores, des comètes, des tornades, des cyclones, des
raz-de-marée, qui volent la vedette aux stars du septième art. Et, en
découvrant Twister, Le Jour d’après, et autres Deep
impact, les savants rient. Car pour eux, jamais la réalité ne
rejoindra la fiction et la science ne rejoint la fiction que dans le
cerveau des artistes qui, comme chacun le sait, ne sont pas des gens
raisonnables. Et pourtant!
Été
1987… j’étais en vacances à Rennes-les-Bains, petit village, sis à 7
kilomètres de Rennes-le-Château, et dont l’abbé Boudet fut le curé. Un
matin, quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir, sur le porche d’une
grange, une sculpture jamais mentionnée par les auteurs s’étant emparés
de l’affaire Saunière. Il s’agissait de l’agneau couché sur un livre
fermé par sept sceaux. Cette découverte me laissa une sensation étrange
et, durant tout le reste de mon séjour, je ne pus m’empêcher de penser
que quelque chose était en gestation. Ce sentiment grandit encore quand
je vis le fameux pilier renversé par Saunière et invitant à la
pénitence. Et les signes de continuer à se révéler. Le calvaire situé à
la sortie de Rennes-les-Bains et dont l’érection fut commandée par la
cantatrice Emma Calvé, portait gravé le mot « MISSION ». Les deux
S, emboutis, comme soulignés, me rappelèrent ce que Fulcanelli en disait
(3). Selon lui, il s’agissait du symbole de la trace hélicoïdale du
soleil lors du retournement de sa course, phénomène à mettre en relation
avec le basculement des pôles. Un sentiment de malaise intense s’empara
de moi lorsque je découvris que l’église était surmontée de « trois
boules » fortement évocatrices de « tribulations »… celles devant
précéder la Fin des Temps, provoquée par un renversement de la
boule…terrestre !
De
retour à Paris, plusieurs de mes amis, tous gens sérieux et possédant
des responsabilités professionnelles, mais ayant expérimenté des
« voyances », en différentes occasions, me firent part de leur trouble.
Tous avaient vu, individuellement, un cataclysme dévastant la terre. Je
revins, à diverses reprises, sur les lieux. La dernière année, la veille
de mon départ pour Paris, des pluies diluviennes tombèrent sur la
région. C’était l’année du désastre s’étant abattu sur
Vaison-la-romaine. Cette même année, Rennes-les-Bains et les villages
avoisinants affrontèrent également la fureur des éléments déchaînés et
furent dévastés. |
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Les étranges confidences des habitués
du Chat Noir. |
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Ainsi que le donna à entendre Fulcanelli, le
célèbre cabaret sur lequel Rodolphe Salis exerça sa tutelle à la
fin du XIXe siècle, fut le siège de curieuses réunions.
Bénéficiant des fonds apportés par de généreux donateurs, le Chat Noir
fut vraisemblablement l’œuvre de Fulcanelli lui-même. Parmi les
donateurs, on relève les noms de deux auteurs qui évoquèrent dans leurs
livres un même cataclysme : Jules Verne et son ami Camille Flammarion.
Dans Le Sphinx des glaces, puis dans Sens dessus dessous
Jules Verne évoquait un basculement des pôles entraînant un total
changement de climat. De son côté, Camille Flammarion publia un livre,
intitulé La fin du Monde. Plus étrange encore, l’une des
attractions vedettes du théâtre d’ombres s’appelait le Sphinx.
Les scènes de ce spectacle firent l’objet d’un livre publié aux éditions
Flammarion, société créée par le frère de l’illustre astronome. Page
après page, le lecteur pouvait suivre l’histoire du sphinx d’Égypte des
origines aux temps modernes. L’ouvrage s’achevait sur une image du
Sphinx devenu verdâtre à la suite de son emprisonnement dans les glaces.
Curieusement, il semblerait qu’un vent apocalyptique ait soufflé au sein
du Chat Noir ! Fulcanelli, lui-même, consacra plusieurs chapitres à ce
thème, chapitres prévus, peut-être initialement, comme devant figurer
dans un troisième livre dont le titre hypothétique aurait été Finis
Gloria Mundi (La Fin de la Gloire du Monde)(4). Dans le Mystère
des Cathédrales, figure un chapitre intitulé : « La Croix Cyclique
d’Hendaye ». Les Demeures Philosophales s’achèvent sur de courts
textes intitulés : « Paradoxe du progrès illimité des sciences », « Le
Règne de l’Homme », « Le Déluge », « L’Atlantide », « L’Embrasement »,
« L’Âge d’or » qui tous ont trait à la fin des temps. Fulcanelli légua à
notre génération cette réflexion d’une haute portée philosophique : «
La naissance apprend peu de choses, mais la mort, d’où naît la vie, peut
tout nous révéler (…) c’est à la mort seule qu’appartient l’avenir
(…) C’est par elle que l’esprit, impérissable et toujours agissant,
brasse, crible, sépare, nettoie et purifie le corps. C’est d’elle qu’il
tient la possibilité d’en assembler les parties mondées, de construire
avec elles son nouveau logis, de transmettre enfin à la forme régénérée
une énergie qu’elle ne possédait pas (…) Or, par le fait qu’ils sont
voués à la dissolution finale, tous les êtres doivent nécessairement en
retirer un bénéfice semblable. Notre globe lui-même ne saurait échapper
à cette loi inexorable. Il a son temps prévu, comme nous avons le nôtre.
La durée de son évolution est ordonnée, réglée d’avance et strictement
limitée. La raison le démontre, le bon sens le pressent, l’analogie
l’enseigne, l’Écriture nous le certifie : Dans le bruit d’une
effroyable tempête, le ciel et la terre passeront… » Ce texte est à
méditer, car il constitue sans doute le plus grand des secrets et ce
qu’il s’agisse des civilisations, de la vie humaine ou de la destinée
des minéraux. La « dissolution » ou mort est la clef de l’Alchimie. |
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Ces monuments et peintures évoquant
la fin des temps. |
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Comme il n’est pas possible dans le cadre
d’un article de se montrer exhaustif, nous nous limiterons à un résumé
de ces témoignages du passé.
* La
croix cyclique d’Hendaye : construite vraisemblablement au XVIIe
siècle, elle se présente sous forme d’une croix surmontant un piédestal
dont chaque face comporte un symbole : Le soleil – la lune – une étoile
à 8 branches – un cercle dont les deux diamètres se coupant forment
quatre secteurs comportant chacun la lettre A, initiales des Âges du
monde : Aurum (l’Or), Argentum ( Argent), Aereus (Airain ou Cuivre et
étain), Arès (Mars ou Fer). Nous sommes, présentement dans l’âge de
fer, de Saturne, le Kâli Yuga des Hindous.
La croix
porte une inscription singulière, dont nous respectons la disposition :
OCRUXAVES
PESUNICA
Curieusement, on ne sait ce que l’on doit désirer du pied (pes) ou de la
croix, d’autant que le nominatif masculin pes réclamerait
unicus et non le féminin unica.
Sur son
autre face, la barre transversale de la croix montre l’inscription
traditionnelle INRI, traduite « Jésus de Nazareth Roi des Juifs, mais
que les initiés entendaient « Igne Naturæ renovatur Integra » (la nature
se renouvelle – ou sera renouvelée – intégralement par le feu).
L’orientation des quatre symboles : les quatre A (sud) – la lune (nord)
– le soleil (ouest) – l’étoile (est), celle de la barre transversale de
la croix, orientée nord-sud, les erreurs (volontaires) de gravure et les
inscriptions, doivent être prises en compte afin de comprendre ce que
l’avenir réserve à l’humanité. Quant à savoir où et comment cela
arrivera, nous vous laissons le temps d’y méditer, nous réservant
d’apporter les réponses à ces questions dans l’article qui sera
consacré, plus tard aux bouleversements climatiques…
*
L’obélisque de Dammartin- sous-Tigeaux – Forêt de Crécy (Seine et
Marne)
Ce
monument occupe un carrefour, formé par l’intersection de trois routes
qui lui donnent l’aspect rayonnant d’une étoile à six branches,
image de l’hexagramme antique, une figure composée de deux
triangles, celui du feu et celui de l’eau. Si cette étoile est la
signature du Grand Œuvre physique et de son résultat, la Pierre
Philosophale, la position des deux triangles nous renseigne aussi quant
à la nature du double cataclysme clôturant chaque cycle. Vous laissant
le soin de réfléchir au symbolisme qui se dégage des motifs sculptés sur
le socle, nous dirons quelques mots du sommet. Il montre le globe
terrestre livrée aux forces réunies de l’eau et du feu.
Reposant sur les vagues de la mer en furie, la sphère du monde, frappée
au pôle supérieur, par le soleil dans son retournement hélicoïdal,
s’embrase et projette des éclairs et des foudres. L’image est
saisissante, dans son raccourci, de la figuration de l’incendie et de la
terrible inondation, tous deux purificateurs et justiciers. L’ensemble
précise que les temps sont proches…
*
Les Vanités de Valdès Léal.
Ces deux
toiles formant un diptyque, datent du XVIIe siècle. Elle
furent commandées au peintre espagnol par Miguel Mañara. Ce dernier,
après avoir mené une vie dissipée et licencieuse, semblable à celle de
Don Juan, suite à une expérience mystique, entra dans les ordres. Il
devint le père supérieur du couvent de la Santa-Caridad, à Séville et y
mourut en odeur de sainteté. Outre un message philosophique donnant à
entendre que les hommes – quel que soit leur statut social – sont égaux
et valent « ni plus, ni moins » et que, ainsi que dit dans le livre
de Job, « chacun restituera selon sa substance », ces deux toiles
évoquent aussi la fin des temps. Sur la seconde, un squelette, armé de
sa faux, image de Saturne et donc de notre époque, fait verser la boule
terrestre d’un coup de pied. Les inscriptions, portées sur les deux
toiles, invitent à lire : « La fin de la gloire du monde en un coup
d’œil » (Finis Gloria Mundi In Ictu Oculi). Toutefois, le squelette
désigne du doigt – de l’index, il indique selon l’étymologie de ce mot
– l’espace entre in et ictu afin que nous interprétions : « La Fin
de la Gloire du Monde en un clin d’œil. » |
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Conclusion. |
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Naturellement, les sceptiques douteront,
encore que depuis certains événements dramatiques, survenus en Asie
récemment, leur camp se réduise. Il y a de cela bien des années,
l’auteur de ces lignes tenta d’attirer l’attention des medias et des
responsables – qui le sont si peu – politiques, sur les dangers que
faisaient courir à la planète le progrès illimité des technologies et
son corollaire la pollution, sans autre résultat que de s’attirer les
sarcasmes de ceux qui croient tout savoir, sans rien avoir appris. Peu
de temps après, en vacances à Vic-sur-Cère (Cantal) et contemplant un
calvaire jouxtant l’église, j’eus la surprise de constater que le gros
globe terrestre, en fonte, et portant le Christ en croix, était fendu de
haut en bas. Étonné, j’interrogeai un habitant qui m’apprit que,
dans le courant de l’année, la foudre était tombée sur le globe en
question. L’incident avait laissé un sentiment de malaise à l’ensemble
de la population… |
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(1) Selon Pierre Dujols, libraire érudit et grand ami de l’alchimiste
Fulcanelli, les pères de l’église auraient intercalé, pour une
raison obscure, un siècle fictif entre le Xe et le XIe
et que, par conséquent, nous serions
actuellement à la fin du XIXe siècle – début du XXe
! En fait, il s’agissait de franchir l’an 1000, objet d’une grande
peur.
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RICHARD KHAITZINE (FRANCE)
Écrivain, romancier, historien, critique d’art
et scénariste français, né le 20 septembre 1947 à Paris et demeurant à
Paris.
Il est issu d’une famille de juifs russes émigrés d’Odessa en 1914.
Au cours de sa carrière d’écrivain, il a publié une trentaine d’essais,
dont plusieurs sont devenus des livres de référence, sur des sujets
aussi divers que la littérature, la peinture, la Franc-maçonnerie, le
symbolisme, les religions et l’hermétisme. Tous ces travaux font une
large part à l’histoire de l’alchimie, aux arts et traditions populaires
qui en sont les véhicules. Il est l’auteur, également, de deux romans.
Il a participé au colloque de Lisbonne en 1999 et à celui de Quinta da
Regaleira en 2009. Richard Khaitzine se définit comme «un agitateur d’idées,
un penseur libre, un résistant qui refuse le terrorisme intellectuel et
la pensée stérilisée imposés par ceux qui séquestrent la culture dans
des nécropoles dont ils se sont autoproclamés les gardiens. » Il est
membre de la Société des gens de lettres depuis 1998.
Quelques titres publiés :
* La langue des Oiseaux (tome 1) Le second tome consacré à Georges Perec
et à Raymond Roussel est en cours de publication. * De la Parole voilée
à la Parole perdue
* Marie Madeleine et Jésus. * Quand la Terre gronde. * La Joconde,
histoire, secrets et énigme. * Le Comte de Saint-Germain, hypothèse et
affabulations.
* Peter Pan… pour une lecture intelligente des contes.
Sa biographie complète est visible sur Wikipédia
E-mail:
r.khaitzine1@aliceadsl.fr |
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© Maria Estela Guedes
estela@triplov.com
Rua Direita, 131
5100-344 Britiande
PORTUGAL |
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