MARTINHO DE MELLO E CASTRO
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Une pierre de cuivre de plus d’une tonne de poids, conservée au Muséum d’Histoire Naturelle de Lisbonne, fait l’objet d’un récit collectif de la science maçonnique dont le langage est celui des oiseaux. L’inscription sur le cuivre porte la date de mort du Marquis de Pombal (1782) et donne Cachoeira, Bahia (Brésil) comme lieu de sa provenance. Toutefois, les rapports se contredisent. Spix & Martius, par exemple, en déclarant ne pas connaître de formation télurique capable de produire une telle masse, la considèrent extraterrestre. Les mesures, le poids et le nom d’un juge qui a émis un mandat de sequestre de la pierre changent aussi. Le changement de noms nous mène en prison, aussi bien que l’ouverture d’un des mémoires de Domingos Vandelli sur la pierre: il nous raconte que dans la ferme de Pina Manique, Intendant Général de la Police, les plantes de Cannabis sativa (elles servent à fabriquer des cordes) atteignaient une longueur extraordinaire. C’est une époque de persécution des maçons et d’agitation au Brésil. Plusieurs révolutions, les Inconfidences, se produisent. Les philosophes naturels mêlés à l’affaire du cuivre étaient mêlés aussi aux Inconfidences: ils étaient presque tous nés au Brésil et voulaient délivrer la colonie de l’oppression économique exercée par la Couronne. On a transcrit des documents inédits sur la découverte de la pierre. Tout cela est important dans la mesure où parler de mines de cuivre n’est qu’un code employé par de très hauts personnages au règne de D. Maria I, y inclus le ministre Martinho de Mello e Castro, pour mener à sa fin une affaire politique secrète. Il fallait convaincre les rois du besoin de laisser partir des philosophes naturels au Brésil pour découvrir des richesses naturelles telles que la mine d’où était sortie la magnifique pierre. En effet ils partirent tous l’année suivante, mais personne n’a jamais découvert cette mine. Impassible, le ministre continuera à placer des gens dans des postes importants pour qu’ils la découvrent. Les plus importantes pierres que nous rencontrons dans cette affaire ce sont celles que le ministre a placées en des postes-clef: les philosophales, c’est-à-dire, les naturalistes qui par la suite ont assuré l’indépendance du Brésil. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>O bloco referente e a referida pedra |