Gaza la belle, Gaza la pauvre
en gésissant dans les mains sombres du
Hamas
comme les enfants israéliens dans les
collines d' Haifa
sans bras sans jambes
mutilés par un rocket ou un mortier
des hommes qui feignent aimer Alah
comme autres en Europe feignent aimer
Christ
pour qu' ils à nouveau érigent des parois
entre la liberté
et la saveur d'une figue dans le Samaria
ou la Palestine.
Je pleure tes défunts que le fanatisme a
désiré
occulte comme le mensonge entre les
enfants et les femmes
ils que mangeaient le pain et
travaillaient dans les potagers
et jouaient à l'extérieur des madrassas
où ils volent des mots d' haine
pour qu'ils ensuite perdent l'âme sous les
bombes des avions
au profit d' Allah les chefs
Gaza, tu seras libre un jour
exempte comme l'air des forêts
et du désert
Dans ton honneur j'mange cette humble
figue
une pauvre figue de supermarché
comme ce s'était un gobelet de vin fin
comme s' j'honorait un mariage futur
d'un arabe et d'une belle juive.
Jules M. |