REVISTA TRIPLOV
de Artes, Religiões e Ciências


nova série | número 41 | outubro-novembro | 2013

 
 

 

 

FERNANDO ARRABAL

Poèmes plastiques

Présentés par La Règle du Jeu

http://laregledujeu.org/

 

 

EDITOR | TRIPLOV

 
ISSN 2182-147X  
Contacto: revista@triplov.com  
Dir. Maria Estela Guedes  
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Fernando Arrabal présente ses Poèmes Plastiques  
 

La Règle du jeu rend hommage au grand artiste Fernando Arrabal à travers l’exposition Poèmes plastiques, présentée du 12 au 23 septembre 2013, au Musée du Montparnasse et dont le vernissage aura lieu ce mercredi 11 septembre 2013 à 18h, en présence de l’artiste.

« Même s’il défie Franco et Castro, Arrabal n’est pas contestataire, un prêcheur militant ; c’est un homme qui joue ; l’art tel qu’il le conçoit est un jeu, et le monde devient un jeu dès qu’il le touche. » Milan Kundera [1]

« Fernando Arrabal réussit à être lui-même malgré l’effarement général. Sans dominer, sans écraser, son ailleurs triomphe. » Léonore Chastagner, commissaire de l’exposition

« Les mots d’Arrabal nous donnent des images, ses images nous donnent des objets. Grâce à sa baguette magique, l’art nous sourit autrement.» Jean Digne, directeur du musée du Montparnasse.

   
 
Dans les catacombes (extrait) para laregledujeu 
   
  Pour la première fois, une série d’oeuvres nommée «Poèmes plastiques» sera exposée au grand public.
 

L’idée des poèmes plastiques lui vient il y a seulement deux ou trois ans mais est en fait la réalisation d’une envie ancienne. Fernando Arrabal est poète et ces oeuvres sont le prolongement de sa pensée poétique, muée sous une forme tangible.

Sculptures et tableaux inédits sont construits par assemblage : sur la copie d’une toile célèbre, Arrabal colle autocollants et figurines, ou bien, sur un même socle, il réunit des objets trouvés au hasard de ses pérégrinations – fer à repasser en métal rouillé, phallus en bois, ombrelle. Ses techniques d’assemblage rappellent celles des dadaïstes et le talent qu’ils avaient pour faire émerger d’objets disparates un sens sibyllin. Par des titres et des phrases arrabalesques, il transforme ces constructions précaires en véritables poèmes.

 

Des oeuvres nouvelles qui abordent ce qui l’obsède depuis toujours – la mort, la sexualité, la religion – en même temps qu’elles rendent hommage aux chefs-d’oeuvre de l’histoire de l’art (Brueghel, Hopper, Picasso), à ses amis (Dalì, Ionesco), à ses passions (les échecs, les mathématiques).

La Règle du jeu et le Musée du Montparnasse vous invitent à découvrir ce nouveau pan de l’oeuvre prolifique de Fernando Arrabal, qui est à la fois dramaturge (plus de cent pièces de théâtre, dont Le Cimetière des voitures, 1959 ; L’Architecte et l’Empereur d’Assyrie, 1966), cinéaste (Viva la muerte, 1971 ; J’irai comme un cheval fou, 1973), romancier (Baal Babylone, 1959 ; La Tour prends garde, 1983 ; La Fille de King Kong, 1988), essayiste (Lettre au général Franco, 1972 ; Echecs et mythe, 1984), poète (La Pierre de la folie, 1963 ; Clitoris, 2008) et, maintenant, artiste plastique.

 
   
 
   
 
   
 
 

 

© Maria Estela Guedes
estela@triplov.com
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