|
EXPOSIÇÃO INTERNACIONAL DE SURREALISMO ACTUAL O Reverso do Olhar |
|
Impostor na Exposição Surrealista Coimbra 2008 |
Dear Friends, VIVE LA REVOLUTION SURREALISTE Miguel de Carvalho miguel-carvalho@livro-antigo.com * Um pequeno incidente ocorreu na exposição de Coimbra que diz respeito à presença de alguém que não entendeu os valores pelos quais se bate o Surrealismo. A carta anexada esclarece tudo. Via a Revolução Surrealista Miguel de Carvalho |
Guy Ducornet, 5 Impasse de la Jaleterie, F-49260 Puy Notre-Dame, le 20 juin 2008 Cher ami, Après avoir assisté au vernissage de l’exposition L’ENVERS DU REGARD qui réunissait cent trente surréalistes à Coimbra, au mois de Mai, je suis en train de m'occuper d'un imposteur infiltré dans l'exposition, Français émigré au Canada depuis 1962, pas mauvais peintre au demeurant, mais dont la particularité assez voyante avait été de se livrer à un furieux marketing de ses œuvres autour de ce rassemblement international… où rien n’était à vendre. Le hasard objectif a voulu que, lors du banquet du vernissage à la terrasse d’un restaurant de cette jolie ville universitaire en fête, j’étais en pleine conversation avec mon vis-à-vis, dans le brouhaha, un surréaliste qui avait fui l’Argentine vers le Brésil, puis l’Europe, pour ne pas servir dans l'armée des généraux Galtieri et Videla lors de la guerre des Malouines. C’est alors que mon voisin, l’imposteur en question, pensant probablement que nous étions des « anciens combattants » partageant nos souvenirs militaires, s’est tourné vers moi pour se vanter fièrement d'avoir " été dans les paras en Algérie " ! Je lui ai posé aussitôt quelques questions sur le lieu, les dates (1959-61), les circonstances, et il m’a affirmé avoir servi sous l'uniforme du 18e Régiment de Chasseurs Parachutistes et mentionné les tristement célèbres généraux Massu et Bigeard, ainsi que le commandant Aussaresses (célèbre en France en 2001 pour ses Mémoires de général en retraite, ses aveux de tortionnaire-assassin, et le retrait de sa légion d’honneur…(2003) -- et son second livre de 2008 : « JE N’AI PAS TOUT DIT ».) Quand j’ai mentionné à mon voisin parachutiste le Manifeste des 121, composé en 1961 par André Breton, Jean Schuster, etc… -- qui recommandait aux jeunes Français l’INSOUMISSION à cette guerre coloniale, il n'en avait jamais entendu parler -- pas davantage que du film l'ENNEMI INTIME (dont le DVD venait de sortir en Mai 2008), ni de RIEN d’autre sur l'Algérie, depuis un demi-siècle. Le lendemain, avant son départ de Coimbra, je lui ai dit longuement, et face à face, qu'à mon avis, il n'avait pas sa place au Portugal sous la bannière surréaliste. A mon retour en France, je lui ai mis tout cela par écrit (avec des documents sur Aussaresses, Bigeard, Germaine Tillon, Henri Alleg, Vidal-Naquet, Rotman, Tavernier, etc...) tout en exigeant qu’il me rende le livre SURREALISME & ATHEISME que je lui avais fraternellement dédicacé le premier jour de l’exposition, avant de découvrir le pot aux roses (de la sinistre « Villa » du même nom qui servait de centre de tortures à Alger) -- et je lui ai envoyé le tout à son adresse de Toronto. Ce guignol n’a rien trouvé de mieux que d’expédier ma lettre et ses document à la FNACA – la (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie) à Paris -- en leur fournissant mon adresse personnelle dans mon village d’Anjou (précisant bien que c'était une "maison de campagne") – et en quémandant des conseils juridiques afin de poursuivre le "diffamateur" et "traître" que je suis. Il ajoutait à l'intention de ces messieurs : " André Breton ne m'a jamais intéressé" et " Guy Ducornet est un insoumis qui en est très fier et qui de surcroît est parti aux USA pour ne pas servir son propre pays et qui m'a verbalement dit que j'aurais du m'enfuir en Belgique [...] Je demande qu'une lettre de la FNACA le remette à sa place car il n'a pas le droit de salir le courage et le sacrifice de ceux qui ont nettoyé devant sa porte! Je vous remercie de vos conseils... [signé] Daniel Hanequand - carte de combattant 811.057." C’est en lisant cette lettre de dénonciation que j’ai pensé qu’il était peut-être utile que mes amis sachent que la présence d’un tel imposteur est toujours possible parmi cent trente participants – d’autant qu’il y avait une [mal]chance sur un million pour que nous soyons tous deux côte à côte à Coimbra, au vernissage de O REVERSO DO OLHAR en Mai 2008 ! Très cordialement, Guy Ducornet PS : 1 – S’il est exact que je n’ai pas voulu participer à la sale guerre d’Algérie, j’y suis allé volontairement pendant deux ans avec Rikki Ducornet, juste après l’indépendance, pour travailler comme enseignant avec les enfants de Constantine. PPS : 2 - Ce 5 juillet 2008, je reçois la lettre suivante de la FNACA : « Nous n’avons pas l’intention de nous mêler d’une affaire privée et c’est ce que nous ne manquerions pas de répondre si nous étions relancés. » (W. Marek, Président national) Guy Ducornet, 5 Impasse de la Jaleterie, F-49260 Puy Notre-Dame, le 20 juin 2008 * Dear friend, After attending the installation and the opening of the International Surrealist Exhibition THE REVERSE OF THE LOOK in Coimbra last May, I am now dealing with the impostor who managed to infiltrate this Surrealist show, a Frenchman exiled in Canada since 1962 – not at all a bad painter but a man whose most obvious particularity was the way he advertised and pushed his production in such an international gathering… in which nothing was for sale! As “Objective chance” had it, during the informal banquet that followed the two openings of the show at the outdoors terrace of a restaurant, in that lovely & festive university city, I was having a conversation in the brouhaha with the artist facing me, an Argentinian surrealist who was telling me that he had fled his country to go to Brazil (and then Europe) in order not to serve in the armies of generals Videla and Galtieri during the Falkland War. I replied to say that I hd done the same during the Algerian war. My nearest neighbour, the impostor in question, probably thinking we were both army veterans, turned to me and said proudly: “I was in the [French] paratroops in Algeria!” I immediately asked him a few questions about where and when (1959-61) and the particular circumstances, and he said he had served in the uniform of the 18 th Regiment of Airborne Chasseurs and mentioned the Generals Massu and Bigeard -- as well as Commandant Paul Aussaresses – today a famous retired general who confessed extraordinary war crimes in his memoirs (2001) – torturing and shooting prisoners personally – which cost him his Légion d’Honneur (2003). (He has just published another book called “I DID NOT SPILL IT ALL!”) When I mentioned to my interlocutor the famous “MANIFESTO OF THE 121” (1961), written by André Breton, Jean Schuster, Maurice Blanchot and a few others –- the document asking young French draftees not to accept going to the Algerian war -- he had never heard of it – neither did he know that as we were talking, the DVD of a film called “The Intimate Enemy” (2007) had just been released – the first French movie showing what actually happened in Algeria (and which the critics called “The French Platoon”). In fact, he seemed to know NOTHING about Algeria, half a century after the end of the war ! The next day, I confronted him face to face in Coimbra before he left, telling him I did not think he was fit to call himself a “Surrealist”, and I demanded that he return SURREALISME & ATHEISM, the book I had fraternally dedicated to him three days before. As soon as I got back to France, I wrote him a letter in which I formally repeated everything I had said and I enclosed some of the documents I had mentioned. The clown found nothing better to do than sending my letter from Toronto to the French Algerian War Veterans Association – the ”F.N.A.C.A.” – giving them my private address in the French countryside – with the detail that it was my “maison de campagne” - and asking them legal advice in order to sue for libel the “traitor” he believes I am. This is what he wrote: 1) About André Breton: “André Breton never interested me…” – 2) About me: “Guy Ducornet is one of those absentees who is very proud to have ran off to the U.S. to avoid serving his own country and he even told me that I should have gone to Belgium […] I demand that a letter from the F.N.A.C.A. put him back in his place for he has no right to soil the courage and sacrifice of those who did the cleaning on his doorstep! I thank you very much for your advice… [signed] Daniel Hanequand – military card n° 811.057.” This denunciation made want to let my friends know that the presence of such an impostor is always possible among one hundred and thirty participants –- for there was one chance in a million that he and I, both French, should end up sitting side by side in Portugal for the opening of O REVERSO DO OLHAR, one fine evening of May 2008 in Coimbra ! Very cordially yours, Guy Ducornet PS: It is true that I refused to participate in the colonial war in Algeria and that I also volunteered (with Rikki Ducornet) to spend two years teaching Algerian children, in Constantine, right after Independence. PPS: July 5, 2008: I receive this letter from the FNACA: “We have no intention to mingle in a private affair and this is what we will answer if we are asked again.” (W. Marek, National Président) |
dEbOUt sUr l’OEUF a/c miguel de carvalho rua ferreira borges, 175 – 1º 3000-180 coimbra portugal 00351 239 826 014 00351 968 079 282 miguel-carvalho@livro-antigo.com |